Le leitmotiv d’Avōkka

Le secteur des services juridiques stagne depuis trop longtemps. L’appel à l’innovation est général. Et face à la lenteur avec laquelle bougent les choses, l’impatience se fait grandissante. Le président de l’Association du Barreau canadien lui-même n’a pas mâché ses mots : « Prenez les devants du changement ou vous serez contraints de suivre ». J’ai choisi de prendre les devants.

Pour les clients, ce sont les résultats qui comptent, pas le nombre d’heures. Le secteur juridique est l’une des très rares branches dans lesquelles les coûts et les revenus continuent d’augmenter chaque année à un rythme bien supérieur à l’inflation. Les charges sont écrasantes et les cabinets juridiques ont souvent tendance à vouloir en faire trop. J’ai passé de nombreuses années en cabinet privé à travailler sur de grosses opérations d’impartition et de transformation d’entreprises pour des clients dans tout un éventail de secteurs. Malheureusement, le courant de la virtualisation semble avoir contourné le secteur des services juridiques de manière générale. Tous ces éléments ont concouru à la chute de grands cabinet juridiques, dont un encore la semaine dernière.

Je me suis dit qu’il devait y avoir une meilleure façon de travailler avec les avocats, une formule qui avantagerait tout le monde — les clients en premier lieu, mais également les cadres juridiques et les grands cabinets juridiques.

J’ai porté toutes ces casquettes au cours de ma carrière. Cela fait plus de 20 ans que je m’applique à la fois à résoudre des problèmes juridiques et à élaborer des solutions avantageuses sur tous les plans pour les clients. Aujourd’hui, j’ai donc décidé de régler ce problème.

Imaginez un peu :

  • votre avocat connaît très bien votre entreprise et a le sentiment de faire partie de votre équipe de direction, mais il ne figure pas dans vos effectifs;
  • le conseiller juridique simplifie et prend en charge les situations juridiques problématiques; ainsi, les autres membres de votre équipe peuvent se concentrer sur ce qui est de leur domaine;
  • vous connaissez à l’avance le coût uniforme des services juridiques courants; vous n’avez pas à vous soucier du coût rattaché aux conseils de haut niveau que vous recevez chaque fois que vous devez décrocher le téléphone;
  • votre avocat a acquis plus de 20 ans d’expérience en qualité d’avocat d’affaires de haut niveau au service de grandes sociétés, mais il coûte à peu près la même chose qu’un avocat novice dans un grand cabinet juridique.

C’est cette vision qui a abouti à Avōkka, une nouvelle génération de cabinets juridiques.

Au fil de ma carrière, j’ai eu la chance de constituer et de travailler avec des équipes d’avocats talentueux. J’ai donc commencé à constituer celle-ci.

Avōkka est un groupe de professionnels chevronnés; chacun d’entre eux a dirigé des équipes juridiques et de conformité internes pour de grandes sociétés ouvertes et fermées. Ces professionnels ont la passion des affaires et la volonté impérieuse de créer de la valeur pour leurs clients.

Avōkka n’est pas un cabinet juridique classique qui vous facture à l’heure. Ce n’est pas non plus une agence de main d’œuvre ou d’intérim qui vous envoie des avocats quand vous avez un poste temporaire à pourvoir.

Avōkka se veut être un département juridique interne à temps partiel agissant dans le cadre d’une entente d’impartition, qui s’occupe des problèmes juridiques et exploite la technologie pour modérer les coûts. L’idée est de fournir des conseils juridiques stratégiques utiles à l’entreprise et d’en gérer l’exécution selon les besoins. Parfois, il s’agit en fait de faire disparaître les problèmes juridiques et d’en finir avec les avocats. Au fond, notre mission est de résoudre les problèmes, plutôt que de nous contenter de traiter des dossiers. Mais pour bien savoir faire la différence entre les deux, il faut avoir de l’expérience.

Notre principal objectif est de faire en sorte que les entreprises de taille moyenne puissent obtenir des conseils juridiques stratégiques de haute qualité à un prix qu’elles peuvent facilement se permettre de payer.

Cela dit, j’ai moi-même été chef du contentieux et je sais que ces cadres subissent une pression plus forte que jamais pour en faire plus avec moins de ressources. J’ai l’impression que, bien souvent, ils souhaiteraient pouvoir faire appel à un autre cadre juridique chevronné qui est déjà passé par là et qui ne cherche pas à les détrôner. Pourquoi? Essentiellement pour les aider à s’occuper comme il faut de certains projets spéciaux, sans avoir à payer les tarifs horaires élevés des associés de cabinets juridiques qui sont de toute façon déjà débordés.

J’ai commencé il y a quelques mois à utiliser cette formule avec quelques clients et je dois avouer qu’elle nous plaît — elle nous plaît beaucoup. Plus j’en parle à des chefs de la direction, des chefs des finances et d’autres dirigeants, plus je constate à quel point le modèle leur parle. À ma grande surprise, même des associés renommés de grands cabinets juridiques voient les avantages du système et m’envoient des clients – pour éclaircir et filtrer des problèmes, minimiser les remous et éviter des surprises désagréables à tout le monde.

Voilà pourquoi j’ai créé Avōkka, et pourquoi nous avons déjà le vent en poupe.

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